
J’ART DINE ET ARBRE A TOI
L’oiseau au vent pousse plus loin sa pensée
que d’une branche à l’autre
la plume dans le saut de l’ange s’est retroussée
le long du rang de moellons à pioche-surprise
Des pots de grès au sel que la fleur bleue tient sur l’étagère sortent mille et une nuits
ambiance seins tétiques, le rideau imprimé passe ses doigts dans la haute herbe, puis saisit le cordon de tirage du poil qui fait la classe, gros bonnet
quand l’odeur de prunes monta sur la tarte, l’ambré de ton corps n’avait aucune limite blanche, une même croûte autour de l’échelle de meunier monte à partir de la quatrième fenêtre, la robe accrochée au cintre à côté de la contrebasse me fait penser à toi de dos, face décolletée à ton départ repoussé
le chien doit en être au quart du tapi, ses ronflements m’arrivent par les spasmes du rêve après lequel il court
je remettrai les maisons blanches dans les fleurs pour qu’elles fassent une ronde et le cheval sera comme si labourer tenait debout dans une vie où s’aimer devient choquant
mes yeux ont gardé la graine , elle est ensachée dans tes poèmes , certaines peuvent difficilement se retenir de germer, elles percent le papier d’une envie
au bout commence toujours une histoire pas finie…
Niala-Loisobleu – 28 Août 2020
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