LA PRÉSENCE RAPPROCHÉE
Des derniers grains d’un espoir semé
et sur les dernières vivaces défendues
un autre jardin s’apprête à se faire concevoir
Ton ventre a demandé au mien d’aller l’y mettre
C’est d’un format assez grand pour éjaculer en matrice
entre plusieurs respirations d’accompagnement
Et le cheval donne au haras matière à relever le déclin national…
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Niala-Loisobleu.
23 Mars 2025
CE DIMANCHE
A LA SUITE DES AUTRES
Pour être mon soleil
je te pose toute à toile
sans que la pluie influence
mon érectile présence
au plus mou du bide de la Divine Comédie
Silence
le chevalet porte sur son dos de quoi faire face
Les fruits que ton arbre me tendent, tiennent par l’acqueux
fertile humidité
d’alluvions venues de la Plaine des Reines, Ma…
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Niala-Loisobleu.
23 Mars 2025
« VOL D’AMOUR »
NIALA 2025
ACRYLIQUE S/TOILE 92X73
Que le bleu d’Epoque
règne
toutes ailes déployées
dans la serre
Peau mano à mano
sa porte au milieu de l’herbe
ouverte
pour redonner le jouir
et la vie !
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Niala-Loisobleu.
22 Mars 2025
PUISSANT BESOIN D’AIMER QUI PORTE À PEINDRE
Des marches ont surélevé le découpage des chants. L’amour fou a le pouvoir de faire la raison de passer par l’existence. Le plaisir devient l’organe principal. Tu en connais le moindre détail quand tu t’étales pour t’offrir.
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Niala-Loisobleu.
22 Mars 2025
SOUFFLER SUR LES BRAISES
La grise mine avancée d’un printemps contrarié, ne doit pas ramener des engelures au bout des doigts, tes formes n’ont rien perdu des moments de feux de forêts qu’il fallait canaliser. J’ai de ton entre-jambe un relevé plus clair que le parcours du champ de mines du Président au pouvoir. Passer au gabarit, l’hospitalité intime de ta péninsule, me rassure à tous égards. La chaleur des tons que la serre met en avant ne peut faire douter de l’effet sur les braises.
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Niala-Loisobleu.
21 Mars 2025
20 MARS 2025
Ce jour traverse cette nuit obstinante
et montre au-dessus de tes genoux
les couleurs vives de ton existence
De la serre où tu as pris résidence
reviendra le passage par son écluse…
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Niala-Loisobleu.
20 Mars 2025
ÉQUINOXE DE PRINTEMPS
ET
ANNIVERSAIRE DU BÉLIER
De l’Epoque 2018, où un amour absolu vit jour, le temps n’a pas suivi les mauvais rails, se tenant debout pour continuer à tenir malgré toutes les funestes directions prises
Que de soleils ont du être mis à de multiples épreuves
La peinture en ne dessellant pas de cheval n’a pas lâché la crinière
Tout a beau avoir été tronçonné des arbres, on aurait pu croire que l’opposition des genres finirait par gagner
Mais le pouvoir de l’absolu s’est tenu au-dessus aujourd’hui
Un nouveau bouquet d’anémones prolongera le voyage quelque soit le temps qu’il fera
Je peindrai d’arrache-pieds, Ma, aujourd’hui et demain pour célébrer ta fête, sans limite d’un seul jour.
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Niala-Loisobleu.
20 Mars 2025
LA COUR DES POULES
Voilà l’endroit où le car s’arrêtait pour déposer les enfants pendant qu’un coq paradait sous le regard de deux chevaux attentifs
L’odeur des frites finissait par troubler les lieux, en donnant à l’endroit des envies physiques susceptibles de fonder un aspect favorable à l’humeur
Ce qui reste dans mes battements de coeur, c’est l’existence de la grange qui ouvrait asile au croisement des routes
Ton corps finissait par recueillir tout l’extrait des fleurs de la haie en quittant la route
et lorsque l’enfant arrivait, il te suivait sans laisser la grange en cours de chemin
Durant tout ce temps, autour et au dedans de nous, la paix qui a régné aurait été incapable de faire le moindre mal.
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Niala-Loisobleu.
10 Février 2025
LE DEMANDEUR EN MARIAGE
AU SOLEIL POUR TÉMOIN
Mon chemin court la route des ateliers ouverts durant ma vie. Ce soleil d’aujourd’hui n’avait pas eu pareil éclat depuis toutes ces choses qui trompent la lumière
L’enseigne de celui du Duodénaire de la place Jean Monnet, en bas à droite de la photo, avait épongé Jarnouzeau, pour venir s’accoler à La Chaume à Boutiers-St-Trojan. Jusqu’à la perte de mes jambes, l’été 2023
Le besoin d’aimer n’a pas accepter le veuvage. Ma contre-nature, Alors l’atelier a pris résidence dans la petite véranda à gauche de la maison. Bout d’allée. On sort toujours de son mouvement, jamais de son concept
Et je sens LA DEMANDE EN MARIAGE, comme on ferme sa valise, prêt à partir, pleine. Ce tableau refuse intrinsèquement de finir, à peine signé je le reprends. Ballade des aiguilles de la pendule qui tricotent la maille.
En repoussant les volets pour que La Chaume se réchauffe, j’ai vu tout le trésor qu’un corps de femme recèle dans la caverne qui n’a pas éteint la course des bisons, ni enlevé de ses mains tout de l’échine du cheval. La pierre tremble. Le ciel se met de niveau à la terre. L’arbre se dresse. Ma main-gauche ne dénie pas son alliance. Je me tourne à dessein, une matrice en rond-de-bosse ceignant le piédestal des colonnes. Et au milieu des cris de la grande bataille, des enfants, prennent le flambeau du soleil, sans rien demander à personne.
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Niala-Loisobleu.
28 Février 2025
DE MA MAIN-GAUCHE A TON SEIN GAUCHE ET DROIT
Ce monde se vide en m’aime temps que mon atelier se remplit
Le temps ne sait plus retenir le soleil
il pleut comme les falaises s’éboulent
mais tout tient debout si je peins
par la transfusion d’un lien ancien
tenu plus que neuf.
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Niala-Loisobleu.
8 Février 2025
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Niala-Loisobleu 
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