
POUR L’HEUR D’ÉTÉ
Faire foin des instants timorés
on attend des aiguilles une injection cul tané
Tu n’es pas arrivé jusque là pour piétiner entre la cuisine et la chambre à coucher
Repose-toi, oui, mais sur le désir de franchir les barreaux des fenêtres
et de sauter le bois mort mis en place par manque d’oxygène
Les branches en ramenant les feuilles ont rebranché les racines
Prends du soleil la fugacité de ses rendez-vous , tu as autre chose que de l’eau à donner…
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Niala-Loisobleu.
30 Mars 2025
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