SE TENIR DANS L’INTERSTICE

La vie mise dans un indistinct calendrier

ne sait plus que dire au sujet de l’existence

Elle ne sait plus séparer ce qui vit de ce qui est vraiment devenu mort

Pourtant accroché à ce qui fait parler la toile blanche

je ressens l’impression d’être toujours là un jour de plus

Les silences se sont dénaturés

on les sent dénués du sens qu’ils avaient

Aussi la seule chose qui puisse encore apporter

demeure a minima l’envie sans besoin de dire quoi

le voilà l’interstice

dans lequel je viens humer l’humanité

ce lieu où tout le bleu se tient à la base.

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Niala-Loisobleu.

4 Février 2025