Épigraphe : « Le sommeil est un musée de poupées de cire dont je suis le proxénète à la retraite »
Un recueil sur le sommeil qui fait la part belle à la veille. Un livre kaléidoscope qui contemple la nuit avec des yeux aveuglés par le soleil des hommes. Un parcours personnel en morceaux, à mi-chemin entre journal, poésie et narration, où le langage et ses éclairages font des pirouettes quand ils ne sortent pas du chapeau des lapins volants. Des galettes de textes aussi divers que possible qui cachent des fèves : rhétoriques, encyclopédiques, étymologiques, polyphoniques, humoristiques…
« Mine de petits riens sur un lit à baldaquin » est « le testament français d’un voyageur sans bagages »
L’auteur : Radu Bata est un travailleur intermittent du mot et de la vie. Avec quelques méfaits livresques dans le compte (édités sous pseudonyme) et «un petit dictionnaire comme bâton de maréchal dans sa giberne», Radu Bata survit dans son «laboratoire de balistique verbale», quelque part entre la Seine et le Danube. Après des efforts soutenus pour bien tout rater comme il faut, RB touche au but.
Claro : « Les « mines de petits riens » de Radu Bata sont tout autre chose que des gisements de pas grand-chose, ils sont à lire dans le désordre, le vrai, celui qui naît de l’oeil en quête de vampirisations point trop inactives. Alors, avec un peu d’élan et de curiosité, quelque chose se dépliera : d’abord la syntaxe, qui sait être tantôt souple et suave, tantôt sotte et sautillante, comme au bon vieux temps du temps où bégayer parlait aux sens, oeil, ouïe, glotte. On peut y lire, avec une délectation métèque, le récit d’une langue se refusant à s’asseoir où que ce soit. »
Julien Blanc-Gras : « Je vote pour les «Petits riens» de Radu Bata : un beau zig-zag syntaxique dans les profondeurs du sommeil, à picorer sur l’oreiller. La nuit, je m’en régale. Mine de rien, on s’endort moins bête. Je souhaite à ce livre un destin d
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