
AUTOUR DE L’ARÉOLE PRINTANIÈRE
Me calant aux degrés du sentier citadin
j’arrive à la poitrine des maisons-blanches
une musique séfarade monte sans entrer
dans la synagogue demander pardon
Pointes roses sur une carnation mate
les bougainvilliers ont dépassé les roses anciennes
sans que les vasques se séparent des jarres et de leurs vins
Des niches creusées à même la muraille, on n’a pas interdit les oiseaux
Sur du brocard étalé sur le sol
pour ne pas érafler les fruits juteux d’un désir
je mets des castors en résidence
pour faire barrages aux crues
On a vite la langue qui sort à l’arrivée de ce changement climatique un brin oriental
le ventre gourmand
les palmes haletantes
l’illimité du sable au roulis du chameau
nous voici revenu à la danse primitive du tam-tam perdu.
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Niala-Loisobleu.
15 Février 2025


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