
LE DEMANDEUR EN MARIAGE
AU SOLEIL POUR TÉMOIN
Mon chemin court la route des ateliers ouverts durant ma vie. Ce soleil d’aujourd’hui n’avait pas eu pareil éclat depuis toutes ces choses qui trompent la lumière
L’enseigne de celui du Duodénaire de la place Jean Monnet, en bas à droite de la photo, avait épongé Jarnouzeau, pour venir s’accoler à La Chaume à Boutiers-St-Trojan. Jusqu’à la perte de mes jambes, l’été 2023
Le besoin d’aimer n’a pas accepter le veuvage. Ma contre-nature, Alors l’atelier a pris résidence dans la petite véranda à gauche de la maison. Bout d’allée. On sort toujours de son mouvement, jamais de son concept
Et je sens LA DEMANDE EN MARIAGE, comme on ferme sa valise, prêt à partir, pleine. Ce tableau refuse intrinsèquement de finir, à peine signé je le reprends. Ballade des aiguilles de la pendule qui tricotent la maille.

En repoussant les volets pour que La Chaume se réchauffe, j’ai vu tout le trésor qu’un corps de femme recèle dans la caverne qui n’a pas éteint la course des bisons, ni enlevé de ses mains tout de l’échine du cheval. La pierre tremble. Le ciel se met de niveau à la terre. L’arbre se dresse. Ma main-gauche ne dénie pas son alliance. Je me tourne à dessein, une matrice en rond-de-bosse ceignant le piédestal des colonnes. Et au milieu des cris de la grande bataille, des enfants, prennent le flambeau du soleil, sans rien demander à personne.
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Niala-Loisobleu.
28 Février 2025










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