PALALABRAS PARA JULIA / PACO IBÁÑEZ


PALALABRAS PARA JULIA / PACO IBÁÑEZ

Tu ne peux pas revenir en arrière
Tú no puedes volver atrás

parce que la vie te pousse déjà
porque la vida ya te empuja

avec un hurlement sans fin,
con un aullido interminable,

sans fin…
interminable…

Vous vous sentirez coincé
Te sentirás acorralada

tu te sentiras perdu ou seul
te sentirás perdida o sola

peut-être que tu aurais aimé ne jamais être né,
tal vez querrás no haber nacido,

ne pas être né…
no haber nacido…

Mais tu te souviens toujours
Pero tú siempre acuérdate

de ce que j’ai écrit un jour
de lo que un día yo escribí

je pense à toi, je pense à toi,
pensando en ti, pensando en ti,

comme je le pense maintenant…
como ahora pienso…

La vie est belle tu verras,
La vida es bella ya verás,

comme malgré les regrets,
como a pesar de los pesares,

tu auras des amis, tu auras de l’amour,
tendrás amigos, tendrás amor,

tu auras des amis…
tendrás amigos…

Un homme célibataire, une femme,
Un hombre solo, una mujer,

ainsi pris un à un,
así tomados de uno en uno,

Ils sont comme la poussière, ils ne sont rien,
son como polvo, no son nada,

Ils ne sont rien…
no son nada…

Alors souviens-toi toujours
Entonces siempre acuérdate

de ce que j’ai écrit un jour
de lo que un día yo escribí

je pense à toi, je pense à toi,
pensando en ti, pensando en ti,

comme je le pense maintenant…
como ahora pienso…

D’autres s’attendent à ce que vous résistiez,
Otros esperan que resistas,

que ta joie les aide
que les ayude tu alegría

que ta chanson les aide
que les ayude tu canción

parmi tes chansons…
entre tus canciones…

Ne jamais céder ni se détourner
Nunca te entregues ni te apartes

au bord de la route, ne dis jamais
junto al camino nunca digas

Je n’en peux plus et je reste ici,
no puedo más y aquí me quedo,

et je reste ici…
y aquí me quedo…

Alors souviens-toi toujours
Entonces siempre acuérdate

de ce que j’ai écrit un jour
de lo que un día yo escribí

je pense à toi, je pense à toi,
pensando en ti, pensando en ti,

comme je le pense maintenant…
como ahora pienso…

La vie est belle tu verras
La vida es bella ya verás

comme malgré les regrets
como a pesar de los pesares

tu auras des amis, tu auras de l’amour,
tendrás amigos, tendrás amor,

tu auras des amis…
tendrás amigos…

Je ne sais pas comment te dire autre chose
No sé decirte nada más

mais tu dois comprendre
pero tu debes comprender

que je suis toujours sur la route,
que yo aún estoy en el camino,

en route…
en el camino…

Mais tu te souviens toujours
Pero tú siempre acuérdate

de ce que j’ai écrit un jour
de lo que un día yo escribí

je pense à toi, je pense à toi,
pensando en ti, pensando en ti,

comme je le pense maintenant…
como ahora pienso…

DU FOND DE MES POCHES


DU FOND DE MES POCHES

Cette Seine serait capable à elle-seule, de remplir des pages entières de vie trépidante. A tel point je me trouve coi face à ces jours vides qui se font passer pour des évènements marquants sur les réseaux sociaux bredouilleurs. Obligé de me fouiller pour ne pas végéter dans le faux-semblant du n’importe quoi. Les gens ont perdu jusqu’au minimum de l’instruction avec des bâtonnets

J’ai mis en route un nouveau site pour donner à mon fils Patrice, une idée de ma peinture des années où, séparés par leur mère. il n’avait pas d’idée vraie de ce que je pouvais être.

https://www.galerie-com.com/artiste/a-niala/33747/

Je dois dire que cette ablation totale a été sans que je le sache en ces années-là , une formation magistrale pour apprendre à vivre beaucoup plus loin. Jusqu’au néant général qui sévit à présent.

Étant donné que je ne suis autorisé qu’à ajouter 3 oeuvres par jour, ça va demander un sacré temps vu ce que j’ai peint depuis cinquante ans passés…

Mais pour lui, c’est le seul moyen de trouver quoi faire de mes tableaux quand je serais parti rejoindre les oiseaux. Cela lui permettra de montrer à ses deux frères un endroit pour choisir. Sans exclure le grand nombre de petits-enfants qu’ils m’ont laissé

Le legs important que j’avais prévu de faire à la Ville de Cognac, ayant avorté contre mon gré

Entre le besoin de continuer à peindre et ce vide-poches, je me réjouis d’avoir du soleil en vue dans la glaciation du paysage qu’on nous impose et que je refuse.

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Niala-Loisobleu.

25 Janvier 2025

MON PETIT, FAUT QUE JE TE DISE


MON PETIT, FAUT QUE JE TE DISE

Tout dégoutte. Ces morceaux de ciels déchirés qui pendent. On dirait une paire de joyeuses sorties du slip par des espoirs contrariés. Le tant du salut des copains s’éloigne. Jojo à parler d’amour avec sa gueule qu’il a, c’est davantage noir-noir que mibraillette zip youp lala. Trop c’est toujours trop. Au fil du temps ça vieillit pas d’un poil. Voilà un effet du genre humain qui lui colle à l’appeau depuis que l’Hommea plus voulu marcher à quat’pattes.

Le vieux chien que je suis en a reçu trop d coups de pieds au cul, que pour lui faire prendre des vessies pour des lanternes faut lui donner autre chose qu’une promesse. Oh bord d’ailes, l’oiso des marais, volatile sauf de convictions, nicheur de ce qui se passe au sein nourricier du soutien-gorge débretellé, prince de crabe à l’étrille, évent des globes, en a la nausée des bonimenteurs du bonneteau qui se promènent sur le marché avec leurs barons en partouze. On crève de tout. Et pas qu’un pneu mon colon. Pourtant, c’est lamentable, j’peux pas cacher mon insatisfaction tirée de ce marasme.

J’suis plus résident à mon Paname. Là où j’vis j’peux en corps rouler. Non bloqué par les auteurs du crime contre la nature qui, non seulement pas gênés de mentir, viennent festoyer à nos frais. Mon Amour, ma Vie, ô mon amour donne-moi mon peint quotidien, approche que je me libère à te boire comme un bébé qu’on aurait programmé volontairement pour maintenir la chaîne.

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Niala-Loisobleu.

25 Janvier 2025