FUITE DES ODEURS DU REGARD


FUITE DES ODEURS DU REGARD

Cette sensation qui dans mes chais s’installe

au brûlage des douelles me dévore le fond de l’oeil

comme de l’acide qui rampe goutte à goutte dans un serpentin entartré

J’ai lancé ma main pour me retenir à tes courbes, corps de ma vie

mais le vent plie la couleur sur la langue bien avant qu’elle sorte vers sa hauteur

Le poids des seins m’a toujours flotté jusqu’au franchissement des bouées, tête hors de l’eau

alors comment pourrais-je comprendre que ton bas du dos n’est plus le point de départ pour monter au jardin suspendu ?

Si je perds la vue, à quoi bon prendre rendez-vous au miroir pour réclamer le dû du combat pour continuer à rêver ?

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Niala-Loisobleu.

24 Janvier 2025