CRISTINA BRANCO


Tu m’as demandé l’autre jour si je savais ce qu’était le fado
Perguntaste-me outro dia se eu sabia o que era o fado

J’ai dit que je ne savais pas, tu étais surpris
Eu disse que não sabia, tu ficaste admirado

Sans savoir ce que je disais, j’ai menti à ce moment-là
Sem saber o que dizia eu menti naquela hora

Et je t’ai dit que je ne savais pas, mais je vais te le dire maintenant
E disse-te que não sabia, mas vou-te dizer agora

Âmes vaincues, nuits perdues, ombres bizarres
Almas vencidas, noites perdidas, sombras bizarras

A Mouraria, une brute chante, les guitares pleurent
Na Mouraria canta um rufia, choram guitarras

Amour de jalousie, cendres et feu, douleur et péché
Amor de ciúme cinzas e lume, dor e pecado

Tout ça existe, tout ça est triste, tout ça c’est le destin
Tudo isto existe, tudo isto é triste, tudo isto é fado

Si tu veux être mon seigneur et m’avoir toujours à tes côtés
Se queres ser o meu senhor e teres-me sempre a teu lado

Ne me parle pas seulement d’amour, parle-moi aussi de fado
Não me fales só de amor fala-me também do fado

Que le fado qui est ma punition n’est né que pour me perdre
Que o fado que é o meu castigo só nasceu p’ra me perder

Le fado est tout ce que je dis et ce que je ne sais pas comment te le dire
O fado é tudo o que digo mais o que eu não sei lhe dizer

Âmes vaincues, nuits perdues, ombres bizarres
Almas vencidas, noites perdidas, sombras bizarras

Dans la mouraria une brute chante, les guitares pleurent
Na mouraria canta um rufia, choram guitarras

Amour de jalousie, cendres et feu, douleur et péché
Amor de ciúme, cinzas e lume, dor e pecado

Tout ça existe, tout ça est triste, tout ça c’est le destin
Tudo isto existe, tudo isto é triste, tudo isto é fado

Amour de jalousie, cendres et feu, douleur et péché
Amor de ciúme, cinzas e lume, dor e pecado

Tout ça existe, tout ça est triste, oui, tout ça c’est le destin
Tudo isto existe, tudo isto é triste, sim, tudo isto é fado

BERNARD PERROY – EXTRAIT


BERNARD PERROY – EXTRAIT

La vie ? 
Je m’étonne de plus en plus 
d’être de ce monde,
et qu’il y ait un monde (!),
et j’accueille ce jour 
au petit matin
comme si je m’en allais 
au  »pays de la première fois »…


BERNARD PERROY

____DIAMON_11

CONTRASTE


CONTRASTE

A la place du ramassage scolaire, c’est l’ombre portée des arbres qui passe sur la blancheur effacée de la circulation

Jusqu’à l’empreinte sonore ravalée, la voie est sortie du bruit des trains

On pourrait s’étonner de se reconnaître dans le reflet de la grande glace du vestibule alors que du lit au café rien ne s’est interposé

Quelque part, pour confondre l’état d’hypnose, la voirie viendra jeter du sel sur la neige…

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Niala-Loisobleu.

10 Janvier 2025