EL GALLO ROJO – SILVIA PÉREZ CRUZ


Se miraron cara a cara
Y atacó el negro primero
El gallo rojo es valiente
Pero el negro es traicionero

Ay, si es que yo miento
Que el cantar de mi canto
Lo borre el viento

Ay, qué desencanto
Si me borrara el viento
Lo que yo canto

Gallo negro, gallo negro
Gallo negro te lo advierto:
No se rinde un gallo rojo
Más que cuando está ya muerto
No se rinde un gallo rojo
Más que cuando está ya muerto

Ay, si es que yo miento
Que el cantar de mi canto
Lo borre el viento

Ay, qué desencanto (desencanto)
Si me borrara el viento
Lo que yo canto

LES OISELEURS ET LES CAGES RENVOYÉS AU DIABLE


LES OISELEURS ET LES CAGES

RENVOYÉS AU DIABLE

Délaissant les moulins en donnant de quoi moudre aux meuniers, j’élargis assez la plaine pour y mettre au moins ma forêt

Que ferai-je d’un ordinateur de pompes funèbres, où je ne peux exprimer mon goût de vivre ?

Du clocher de La Bastide d’Armagnac, ma place se retrouve dans suffisamment de lumière pour que j’y vois clair

Exit les déclarations d’amour infidèles

Je repeins avec mes mots fidèles sans que mon âge me contraigne

Quand on a vu comme moi l’infidélité humaine, arpenter les trottoirs sans rougir, la blancheur de l’âme ne peut donner que des zèles aux oiseaux

A deux mains tout se corrige, me voici rendu dans mon territoire grâce au clone du vieux cheval que je fais subir à mon nouvel ordinateur

Carpe diem, quam minimum credula postero…

Niala-Loisobleu.

6 Janvier 2025

JE ME SOUVIENS QU’IL Y AVAIT UN GUE


JE ME SOUVIENS QU’IL Y AVAIT UN GUE

Jusqu’aux bords la rivière a laissé la décharge s’installer dans le terrain vague du nouvel ordi

plus un canard

pas de nénuphar

quant aux roseaux ils ont plié leur gaule

En ratissant chaque recoin du passé, je fouille

dans le but de traverser ce déboussolant champ de mines…

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Niala-Loisobleu.

6 Janvier 2025