
INVERSION
A part le brouillard qui épaissit et freine les échappées, le peloton rampe dans la première montée. Un col dur coince la paume d’Adam, au point que le pauvre se demande comment en sortir. L’idée de peindre l’espérance ressentie ne faisant pas avancer d’un pas, ça piétine. C’est exactement la même chose qu’avec la machine. Mon nouvel ordinateur est tellement complexe d’utilisation, que je le délaisse au profit de mon téléphone. Mais la taille de l’objet ne va pas avec mon âge. Ça commence mal pour ma vue qui baisse.
Résultat, je pense m’être trompé sur l’ensemble de mes capacités.
Je peins un amour qui n’existe que dans ma pauvre tête, en montrant plus d’obsession maladive que de raison d’être.
Au point de me noyer dans du bleu qui déborde.
Tourné vers le miroir, j’ai vu de travers, exactement comme l’année dernière et plus en corps.
Que suis-je donc de mon lit au siège d’autre qu’une divagation colorée, qui me ramène aux dessins futuristes de ma petite enfance ?
Niala-Loisobleu.
2 Janvier 2025
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