
Nous avons marché
Au fil des intersections cette rocade
La priorité à gauche a plus de cœur pour le stop que le sens unique de la théorie du complot
Ce vers tend son quai
Niala-Loisobleu.
26 Décembre 2024

Nous avons marché
Au fil des intersections cette rocade
La priorité à gauche a plus de cœur pour le stop que le sens unique de la théorie du complot
Ce vers tend son quai
Niala-Loisobleu.
26 Décembre 2024

Du jour qui se tient entre deux portes, les confiseurs tiennent le chocolat dans leur marmite
A part un enfant qui traverse sur sur son vélo neuf, le temps est dans l’attente
D’où je suis, je caresse la pensée de peindre un jour qui marque son indépendance
À partir d’eau fraîche, sans compter sur
Juste suçoter la faveur d’être vivant…
Niala-Loisobleu.
26 Décembre 2024
La vie est de tissu si froissable que plus on la porte, plus on l’offre au faire pour en masser les crampes
De si longues années m’ont convaincu que le fer recoud
Ce Noël tire à sa fin, métamorphosé
Je montais peindre au ciel, échapper au taire
Mes pieds m’y déplacent aujourd’hui sans besoin de cane
Ce que je rapporterai d’ici au chevalet n’éliminera pas l’injustice, mais donnera à ma fibre l’absolue conviction qu’elle est infroissable par le croisement de ses fils
Quel bel exemple tu es, Ma, dans la pérennité de ma folie sensible
Nous aurons grandi ensemble sans émarger de l’enfance
Niala-Loisobleu.
25 Décembre 2024


Voici un intercalaire remuant de fleurs renouvelées
Des enfants se tiennent aux arbres par les racines
Au sol des branches mortes n’arrêtent pas les vergers d’éclore
Entre ce qui est mort et ce qui demeure, assis à la fenêtre, j’épluche le jour de la nuit pour désherber l’ô séant
Niala-Loisobleu.
25 Décembre 2024

Papa
De te voir là, contre le manteau de cheminée de la maison de Cecile et Patrice s symbolise un cadeau sacré
Les pierres quand ça écrit les mots en s’insérant dans du bois de charpente, c’est qu’une transfusion sanguine qui va de génération en génération, pousser le nom de famille loin
Le notre c’est DENEFLE
Je voulais le dire avant de te rejoindre
Je ne croyais plus au Père Noël
J’avais tort !
Alain-DENEFLE-dit-Niala
24 Décembre 2024

VOIR LE CIEL A NOUVEAU
Franchie la nouvelle surprenante d’un nouveau gouvernement de bricolage, y voir clair est tellement petit-bras que si on était pas à la veille de Noël on y croirait pas
Néanmoins j’ôte mes sabots de la cheminée
Écouter Brel chanter que la valse a mis l’temps c’est autrement différent que voir Emmanuel sortir du placard à balai
Ah, heureux d’être sorti de cette boite de Pandore…
Niala-Loisobleu.
24 Décembre 2024

Du châssis à la toile, je marche au rythme lunaire de mes marées, un brin de folle-avoine sur le front. Les niches retiennent du sel des voyages le chant d’un espace qui n’a jamais cédé à la facilité. Dans la noirceur où le monde s’enfonce, quelle puissante lumière !!! Ronde et ferme. Esthétique comme des fesses de femme laiteuse de saison estivale. Ma pierre est moussue, bien assise dans son écume après avoir roulé. Noël gardé dans les pas de l’enfant, construit la cathédrale où l’Homme entend son rêve sans besoin de le voir…
Niala-Loisobleu.
23 Décembre 2024

A LA RENVERSE DU DERNIER TANGO
Me voici en haut du mur
le cadran solaire pousse loin son bras
mais ma mémoire ne trouve pas de Noël au bain d’innocence avec mes enfants
L’abattage des arbres est passé en trains de bois
dans les rapides du fleuve sorti de son lit par l’intranquillité
jusque dans la chute
Aujourd’hui l’heur indiqué
va forer plus loin pour rattacher le seau à la corde
Je vais quitter ma boîte à musique, cette maison que tu n’occupes plus qu’en ex-voto, Jacqueline
pour découvrir dans les fouilles, ce que la beauté n’a pas enterré
Émoi, émoi
pas un seul chinois pour filtrer le bon du mauvais, je pars les yeux fermés sur les méfaits commis, les bras-ouverts
laissant le renne assurer la navette avec le Père Noël
.
Niala-Loisobleu.
23 Décembre 2024
| En el Último Trago(original) |
| Tómate esta botella conmigo |
| y en el último trago nos vamos. |
| Quiero ver a que sabe tu olvido |
| sin poner en mis ojos tus manos. |
| Esta noche no voy a rogarte, |
| esta noche te vas de a de veras; |
| qué difícil tener que dejarte |
| sin que sienta que ya no me quieras. |
| Nada me han enseñado los años |
| siempre caigo en los mismos errores. |
| Otra vez a brindar con extraños |
| y a llorar por los mismos dolores. |
| Tómate esta botella conmigo |
| y en el último trago me besas. |
| Esperamos que no haya testigos |
| por si acaso te diera vergüenza. |
| Si algún día sin querer tropezamos, |
| no te agaches ni mi hables de frente; |
| Simplemente la mano nos damos |
| y después que murmure la gente. |
| Nada me han enseñado los años |
| siempre caigo en los mismos errores. |
| Otra vez a brindar con extraños |
| y a llorar por los mismos dolores. |
| Tómate esta botella conmigo |
| y en el último trago nos vamos… |
| (Traduction) |
| prends cette bouteille avec moi |
| et dans le dernier verre nous partons. |
| Je veux voir quel goût a ton oubli |
| sans mettre tes mains dans mes yeux. |
| Ce soir je ne vais pas te supplier, |
| ce soir tu vas vraiment; |
| comme c’est difficile de devoir te quitter |
| sans sentir que tu ne m’aimes plus. |
| Les années ne m’ont rien appris |
| Je tombe toujours dans les mêmes erreurs. |
| Encore une fois pour trinquer avec des inconnus |
| et de pleurer pour les mêmes douleurs. |
| prends cette bouteille avec moi |
| et dans le dernier verre tu m’embrasses. |
| Nous espérons qu’il n’y aura pas de témoins |
| juste au cas où vous seriez gêné. |
| Si un jour nous trébuchons par inadver tance, |
| ne te penche pas et ne me parle pas devant; |
| Nous nous serrons simplement la main |
| et après cela le peuple murmure. |
| Les années ne m’ont rien appris |
| Je tombe toujours dans les mêmes erreurs. |
| Encore une fois pour trinquer avec des inconnus |
| et de pleurer pour les mêmes douleurs. |
| prends cette bouteille avec moi |
| et dans le dernier verre nous partons… |

IMPERTINENCE ?
Et si du haut du nombril rebattu par les bonimenteurs, ces deux-là détenaient le pouvoir de nous en sortir
Voilà de quoi tirer un coup de chapeau , me dis-je
Ils tombent à pic en écartant le mou quand on les touche
de surcroît nourrisseurs, là où nous demeurons mammifères, dans la production du laid
Je lâche tout à dessein pour haler y voir de plus près
.
Niala-Loisobleu.
22 Décembre 2024
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