LE VOEU D’ADRET


LE VOEU D’ADRET

Une lèpre au bout des doigts

rongerait la lumière

s’avance l’ubac en coup de force

désordre de l’état de faiblesse

Revoyant mes dernières feuilles

je ne veux rien raturer

Vers le mas l’oiseau ne descendra pas

ses pierres ne sont que le cri du langage humain

elles doivent rester hôtes

Bien sûr, la terre perd la boule

mais le naufrage ne craint rien de là

c’est la déraison d’une ambition insane qui demande la purge

Voilà quelques jours que le bleu ne pouvait plus s’exprimer

je le hisse dans le flux aquarelle

de ma dernière fontaine

comme la goutte salvatrice

.

Niala-Loisobleu.

18 Décembre 2024

2 réflexions sur “LE VOEU D’ADRET

  1. Le déclin dans lequel le régime nous entraîne, atteint le stade du coma
    Tous les dangers que nous fait entrevoir la situation de péril offerte par la direction du pays, juste capable de satisfaire ce qui grenouille avec un désir de boeuf, sont à nos portes comme jamais. Il faut écourter la balade; Je suis à bout de croire, un dernier trou dans le gros nuage, avant de partir pour voir un réconfort de mes graines. Tiendrai-je le transfert, j’avoue que j’angoisse, rien ne m’est plus respirable que ce denier endroit où j’ai protégé tout mon bleu
    Patrice vient me chercher Lundi prochain, on verra quand il faudra me ramener en fonction de ma résistance. Mais je ne vois que de l’espace dégagé dans ce voyage, sa durée n’a rien à voir avec l’ouverture qu’il représente
    Avec tout ce que je rassemble qui est bien à moi, je t’embrasse, Ma.

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