LE VOEU D’ADRET


LE VOEU D’ADRET

Une lèpre au bout des doigts

rongerait la lumière

s’avance l’ubac en coup de force

désordre de l’état de faiblesse

Revoyant mes dernières feuilles

je ne veux rien raturer

Vers le mas l’oiseau ne descendra pas

ses pierres ne sont que le cri du langage humain

elles doivent rester hôtes

Bien sûr, la terre perd la boule

mais le naufrage ne craint rien de là

c’est la déraison d’une ambition insane qui demande la purge

Voilà quelques jours que le bleu ne pouvait plus s’exprimer

je le hisse dans le flux aquarelle

de ma dernière fontaine

comme la goutte salvatrice

.

Niala-Loisobleu.

18 Décembre 2024

ET TAS DES LIEUX


ET TAS DES LIEUX

Ce qu’il reste aujourd’hui, montre de quoi méditer sur l’HOMME autrement qu’un avenir géré par des individus ineptes à tous égards

L’ART sent comme un animal tout ce qui met la vie en danger

Alberto GIACOMETTI avec cette œuvre magistrale, a devancé l’histoire actuelle dans laquelle nous nous complaisons, en autorisant des choix politiques ne pouvant mener qu’à la disparition de tout sens humaniste

« L’Homme au Doigt », l’œuvre qui pointe vers l’éternité

Parmi les trésors de l’art moderne, une œuvre se dresse comme un symbole intemporel de l’expression humaine et de la quête de sens. « L’Homme au Doigt », créé par le célèbre artiste suisse Alberto Giacometti, incarne à la fois la fragilité de l’existence humaine et l’aspiration à l’infini. Cette sculpture emblématique continue d’intriguer et d’inspirer des générations d’amateurs d’art du monde entier.


« L’Homme au Doigt », créé en 1947, est une sculpture en bronze de 1,82 mètre de hauteur. L’œuvre représente une figure humaine maigre, réduite à l’essentiel. La silhouette est élancée, presque squelettique, avec une tête minuscule et un corps allongé. La caractéristique la plus frappante est le bras gauche de la figure, dont la main et le doigt pointent vers le ciel.

Cette posture singulière du doigt levé évoque une multitude d’interprétations. Certains voient un geste d’accusation ou de désespoir, d’autres y perçoivent une tentative de transcender les limites de la condition humaine. Giacometti lui-même a décrit l’œuvre comme une représentation de l’angoisse existentielle et de l’isolement, des thèmes qui préoccupaient beaucoup d’artistes de l’époque après la Seconde Guerre mondiale.


L’approche de Giacometti envers la sculpture est tout à fait distinctive. Il préférait travailler sur des œuvres de grande taille avec des détails fins, ce qui créait une tension entre l’ampleur de l’œuvre et sa forme effilée.

Chaque sculpture était le résultat d’un processus méticuleux de modelage, de réduction et de réaffirmation, reflétant l’obsession de l’artiste pour la quête de la vérité intérieure.

« L’Homme au Doigt » a été acquis par la Fondation Maeght en 1959 et est devenu une pièce maîtresse de sa collection. Depuis lors, cette sculpture a été exposée dans des musées et des galeries du monde entier, captivant les spectateurs par son pouvoir émotionnel et son humanité universelle.

En 2015, « L’Homme au Doigt » a établi un nouveau record en devenant l’œuvre d’art la plus chère jamais vendue aux enchères à l’époque, atteignant la somme impressionnante de 141,3 millions de dollars. Cette vente exceptionnelle témoigne de la fascination continue qu’exerce cette sculpture sur le monde de l’art et de la culture.

« L’Homme au Doigt » de Alberto Giacometti demeure une œuvre d’art extraordinaire qui transcende le temps et les frontières culturelles. Avec son esthétique minimaliste, sa posture énigmatique et son pouvoir émotionnel, cette sculpture continue d’inspirer et de questionner notre compréhension de la condition humaine.

Kagni Kebe


X

AU FIL ET À MESURE


AU FIL ET À MESURE

Des a coudre

Forts de la tige

Viennent réunir les deux pans

Une odeur d’herbe

Monte le long de la côte

C’est quel sein aujourd’hui ?

Niala-Loisobleu.

18 Décembre 2024