
SEVRAGE EN VIE A VIS
A l’angle rendu, où la tournure des choses arrive à bout de souffle, le tourbillon qui aspire dans un vide auquel on a jamais participé, mais qui enferme sans issue la nature créative, monte son rempart au point que l’échelle se montre trop courte
Les joues pâles et les doigts gourds, passent sans pouvoir s’arrêter au chevalet, comme séparés d’air, sans force, éteints, l’ombre d’un convoi funèbre coincée dans le regard. Qui a pu anesthésier une énergie que rien n’avait pu faire fléchir jusqu’ici ?
Oh, c’est plus simple qu’on le dit
Il s’agit juste d’un sevrage de racines
La communication souterraine a rencontré un éboulement cyclonique à même de faire douter de la poésie
Tout ce qui venait de la centrale de l’espoir s’est trouvé mis hors du pont aérien, derrière de fausses promesses, le gouffre qui s’ouvre, avale tout ce qui ne pouvait qu’être amour d’aimer, peindre, écrire, échanger et cherche les mains en vain
La cruche est allée trop à l’ô
se servir de Noël comme un symbole
dépasse aujourd’hui les limites autorisées, à tel point que le Pape bifurque de Notre-Dame
Prendre chaque jour comme absent devient la reconnaissance du néant, ce qui m’est incompatible
Je tends l’oreille à l’angle de ces deux tableaux, pour tenter une foi en corps, de rejoindre l’impossible étoile et le feu sacré, afin de chasser la sensation de nager pour rien
Sortir de l’énergie, un bout de planche, je ne pense qu’à ça, mais il ne faudrait pas que ça soit celle d’un cercueil qui se montre
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Niala-Loisobleu.
17 Décembre 2024
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