SUR LA COUCHE D’UN NÉNUPHAR


SUR LA COUCHE D’UN NÉNUPHAR

La transparence d’un état plus intime s’oppose à l’incertitude des flaques glauques qui cernent l’entrée de pensées qui ne sont pas miennes. Le nom de l’oiseau qui plonge restera permissif au retour des frissons de l’eau étendue sur la sécheresse. Quand la caresse dépasse la pensée pour faire les poches, les billes que l’on trouve ont du vers pour couleur. Au bord, là où des joncs tiennent tête au vent glacial, la rondeur en protubérance laisse l’attente en gare. Les hanches en anse de panier tressent l’osier d’une corbeille à fruit.

Saisit, le ciel se détache du plafond bas pour rejoindre cette rosace qui me fait songer au nombril que laisse la naissance. Bien que toujours sans nouvelle, j’ose laisser mes mains prendre le bouton du lotus. Un temple khmer survit à la censure de l’espoir, se prémunissant d’une nomination stérile, en laissant jouer quelques vieux singes au balancement des lianes.

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Niala-Loisobleu.

9 Décembre 2024

LUMINOSITÉ


La lune trempe dans l’eau au-dessus du cul ce qui fait qu’au milieu du buste, les seins dans un battement de pieds s’entourent de mousse

Où allons-nous ?

J’espère joindre Gauguin…

Niala-Loisobleu.

9 Décembre 2024