La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Souviens-toi de la manière qui t’a rapproché de moi naguère
ce n’était que tout un manque d’être enfin toi
et d’écrire au lieu d’enseigner la grimace aux petits-singes
L’eau est passée sous les ponts de la scène à déborder du quai
qui l’eut crue qu’après Valence les ramblas de Barcelone ne seraient pas mordues ?
Aujourd’hui le risque dans sa totalité serait de ne plus se faire confiance, laissant les petites-culottes s’aligner sur les chaises vides à bout portant
Il bat à l’entendre ton coeur
malgré l’épaisseur du sein qui le recouvre en double
quand j’y pose ma main l’oiseau qui me fait coucou sait les rigueurs des attitudes du quotidien tout en gonflant d’espoir son plastron
Je n’ignore rien de ce qui nous attend, sans compter sur les citrouilles pour trouver carrosse, tu peux perdre une de tes godasses à la sortie du bal, ça ne te fera pas sortir du pied que t’aimer me donne et curieusement je remonte derrière ton genou saisir la confiance de vivre.
Au moment où les chevaux passaient, la suspension trembla. Le plafond menaçait de se pencher à droite, contre nos têtes; mais les fenêtres restaient d’aplomb avec le ciel, et l’on voyait le paysage nocturne.
Il n’y avait plus de hiboux dans les ruines, plus de rayon de lune parmi les arbres, mais une cheminée d’usine et — autour — des maisons dont les toits avaient l’air de grandir.
Et les chevaux — dont on entendait les pas précipités — transportaient dans la nuit complice des fourgons de mort en métal.
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