
LE CHEVAL ET LES CURIES
Le vent fouette au point qu’un avis de tempête est à l’ordre du jour sur les sentiers de Haute-Corse clament les G.R.
Agrippées aux rochers de Roccapina, les cigales martèlent leurs crampons pour parer à toutes formes de glissades
Tourné vers ma glace, je vois bien que cela fait plusieurs jours que je n’ai pas peint
Novembre, lui, sait qu’il y est pour quelque chose. Un temps de respiration est toujours nécessaire pour aider à franchir
Franchir quoi, ironise le quotidien, incapable de se sortir de ses attitudes narcissiques
Voilà bien ce qui fait l’occupation principale d’une vie nulle à chier, dit un vieil enseignant ayant aujourd’hui cessé de faire Gardien de Troupeau, les paysans en savent quelque chose
Demain tient tout entier dans aujourd’hui, si je n’ai pas rentré le cheval à l’écurie, c’est en voyant les pendules faire descendre le jour avant l’heur
Plus que quatre jours et je raccouche comme si de rien n’était
Au milieu de tout ce qui s’est passé, la valise est prête à repartir, sans établir de durée du séjour
Et sans changer la réservation de la chambre dans laquelle nous n’avons pas fait que dormir
La vie ne dure que l’espace de son option, ça n’est pas de faire centenaire qui motive, mais d’être toujours l’enfant qui fait du bleu sa seule raison d’être, les cimetières ont toujours eu la porte ouverte
.
Niala-Loisobleu.
20 Novembre 2024
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.