
LA RACINE VA PROFOND
Ces galeries qui descendent promènent leurs wagonnets comme un estran journalier dans les strates amarrées
vieux fort de boucane qui résiste au piratage de jour comme de nuit
l’Île au Trésor c’est mon plan d’épargne que la lentille du phare des Baleines balaie sans relâche
ces réticences d’un quotidien qui vide la bouteille, laissent le message à la mer
comme plus les seins tombent, plus le pilotis côtier fait ferry entre sel et sécheresse de l’oubli
la souplesse d’un ventre qui a transféré plus que le tunnel sous la Manche garde son mystère sous une sentinelle pileuse plus verte que toute autre herbe artificielle où les marguerites tiennent leurs pétales rivés à la tige…
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Niala-Loisobleu.
28 Octobre 2024
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