COMME EN TAIRE


COMME EN TAIRE

Puisqu’on veille sans voir si quelque chose bouge derrière la fenêtre, j’affiche l’image qui me trotte à pas de cheval, pour avoir un dernier repère qui m’empêche d’errer les poches vides.

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Niala-Loisobleu.

19 Octobre 2024

AU PARVIS DES DOUTES (REPRISE)


AU PARVIS DES DOUTES (REPRISE)

Non mes mains ne me battez pas

chantent en rafales les larmes du

Grand Jacques

en cognant aux portes de cette cathédrale

où nous n’avons rien voulu d’autre

que faire s’élever les pierres

mécréants plus dévots qu’un mi-sel

La blancheur de notre innocence en traîne de mariée

jetée comme on s’aime à la volée

sonne le glas

au baptême des réalités humaines

sommes-nous l’ange noir des noces entre les hommes

Mon Enfant mon Amour

la réponse est dans le vent

Non mes mains ne me battez pas

je sais que je suis niais

et que ce n’est pas de leur faute

si je ne vois que du bleu à la place de la vraie couleur

je suis allé loin trop loin

sans m’apercevoir que j’avais dépassé l’ici-bas depuis le premier jour…

Niala-Loisobleu.

31 Août 2014