
AU DÉPART DU BROUILLON
Tu viens de ces levers qui couchent la raison
et leurs mi-graines
sous les ruades du sang de l’espoir
cheval dans tes brancards
aux quais d’arrivées des erreurs de stationnement
présence des mouchoirs
Muselant à la niche les clochers plantés sur les aiguilles
de la férule de Chronos
ne portant plus au poignet que le pouls de l’allant
Libre de publier le mémoire de ton ventre sous la coque
tu t’harponnes façon Moby-Dick
au devant de ta propre découverte
Troussée des habitudes
usinées aux manufactures de guerre lasse
ficelant l’affranchissement
L’interdit laissé au trompe-l’oeil du décor
on te reconnaît à la couleur mimétique des marées montantes
Guérande sel et forêt à la conquête de toi-même
quille nouée aux torils de cinco de la tarde
Federico sous la lune
ç’aura été la traversée de l’anonyme matricule de ton Inscription-Maritime.
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Niala-Loisobleu.
11 Octobre 2024
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