AU DÉPART DU BROUILLON


AU DÉPART DU BROUILLON

Tu viens de ces levers qui couchent la raison

et leurs mi-graines

sous les ruades du sang de l’espoir

cheval dans tes brancards

aux quais d’arrivées des erreurs de stationnement

présence des mouchoirs

Muselant à la niche les clochers plantés sur les aiguilles

de la férule de Chronos

ne portant plus au poignet que le pouls de l’allant

Libre de publier le mémoire de ton ventre sous la coque

tu t’harponnes façon Moby-Dick

au devant de ta propre découverte

Troussée des habitudes

usinées aux manufactures de guerre lasse

ficelant l’affranchissement

L’interdit laissé au trompe-l’oeil du décor

on te reconnaît à la couleur mimétique des marées montantes

Guérande sel et forêt à la conquête de toi-même

quille nouée aux torils de cinco de la tarde

Federico sous la lune

ç’aura été la traversée de l’anonyme matricule de ton Inscription-Maritime.

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Niala-Loisobleu.

11 Octobre 2024

L’HEURE AU CADRAN SOLAIRE


L’HEURE

AU CADRAN SOLAIRE

Parvenu à l’angle de certaines décennies

l’âge décroche des pendules sans que les battements amoureux de son coeur se taisent

En vertu des grands principes, ce monde sans scrupules montre la différence du doigt

comme passible d’enlèvement de Sabine, faute de pouvoir aborder la question de pédophilie

En peignant, je trempe mes pinceaux dans cette fontaine qui au centre de mon patio signifie mon absolu

sans autre pensée que partager en donnant

J’aime l’amour en dehors de toute question d’âge

Comme l’a dit Picasso

C’est l’âge qui nous a forcé à arrêter, mais il reste l’envie de fumer. C’est la même chose que pour faire l’amour. On ne le fait plus mais on en a encore envie. »

Pablo Picasso

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Niala-Loisobleu.

11 Octobre 2024