DU FOND DE L’ESTOMAC


DU FOND DE L’ESTOMAC

Valises pleines qui s’ouvrent au passage

le quai et ses réverbères ont des souvenirs de toi bien amarrés

Sans que les différences d’âge aient eu leur mot à dire

tes seins entre deux âges préféraient sortir que rester dans la cage

pour rejoindre la grande plage où la nudité mélange les genres

Voilà qui redresse la prise au vent des tamaris à l’orée de la Coubre non indifférente

De ma boîte de couleur sur les épines de peint s’hisse plus qu’une voile

au rythme des coques accrochées à flancs de canaux du marais on est en partance

au trait qui fauche la mélancolie d’un lit vide

vibrent les embruns des hautes vagues du large

Aujourd’hui comme hier un bain de minuit à toute heure

tacle la peur de l’eau sans avoir de maillot.

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Niala-Loisobleu.

4 Octobre 2024