« DE SES ROUSSEURS FÉLINES, L’AUTOMNE 2024 ME RACINE A L’ARBRE DE VIE » – NIALA 22 SEPT. 24 – ACRYLIQUE S/TOILE 116×89


« DE SES ROUSSEURS FÉLINES,

L’AUTOMNE 2024

ME RACINE A L’ARBRE DE VIE »

NIALA 22 SEPT. 24

ACRYLIQUE S/TOILE 116×89

Dans une géométrie parallèle à l’idéal

plus rien ne s’oppose à la couleur, lin avec l’autre, de la palette à la toile

Au velu des mousses du sol j’enfonce la quille vertu safran

le neuf issu de la moisissure bourgeonne à l’extrémité du gland

Quel équinoxe cet automne qui amène et ramène un estran exploré

La vieille charrette et son cheval moissonnent à la sortie des yourtes

goémon et varech dans la même cressonnière s’assaisonnent en l’absence de pendule

il est venu le temps des cathédrales

le Petit-Peintre peut se coller en rosace sur l’autel au bout de son transept.

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Niala-Loisobleu.

22 Septembre 2024

sr

À UN DÉTAIL PRES


À UN DÉTAIL PRES

Ce repos où les premières vagues placent l’équinoxe

lèche la plage

le temps est devenu multisexe et son bois flotté après avoir longtemps navigué, tête au sein de la mangrove en s’y étant raciné

Un poil chaud s’est blotti dans la poitrine de ce dimanche

chaton né d’une félinité de brousse

l’Homme a enfin accepté de laisser l’animal se confondre avec lui

les heures qui viennent vont entrer en symbiose avec le règne végétal en laissant sortir la tige du minéral.

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Niala-Loisobleu.

22 Septembre 2024