AU FRÔLEMENT DE L’INTERVALLE


AU FRÔLEMENT DE L’INTERVALLE

Il est 16 heures, la tête m’a tourné loin

j’arrive dans l’intervalle

Le menton au coude du chemin

je m’arrête

pour voir entrer la beauté qui se saisit du heurtoir

Je tremble des intestins

ce transit tient du magistral

demain n’est rien d’autre à dire que l’expression trouvée de mon émoi

ma vie

cette saison continue

le tableau dans son état actuel

se saisit de l’aveu…

Niala-Loisobleu.

21 Septembre 2024

LA PRESENCE RESSENTIE


LA PRESENCE RESSENTIE

Le temps qu’il peut faire, froid, pluie et n’être qu’en bras d chemise

dans sa citrouille à balayer la méchanceté de ses soeurs

Au vert du matin qui suit l’autre, l’aplat de bleu impose à la diagonale de se taire comme des ailes déployées entre les colonnes de l’estuaire

Grandes marées inscrites dans la marge d’almanachs frivoles où on va pêcher l’huître sauvage à pieds

Là où s’arrête l’acacia d’un mythe abusif, l’Atlantide tient son temple fondé sur la simplicité rénale du labour équin

monde idéal d’un surréalisme qui tressaille à mastiquer l’énergie de l’Arbre émergeant du ventre de la sève

Je laisse en plan les attentes d’une évolution contraire de ce qui n’est qu’une dissolution vertébrale de l’Être, les deux genres ayant le moyen d’aboutir en dehors d’hérétiques conquêtes.

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Niala-Loisobleu.

21 Septembre 2024