
L’ENCRE AQUARELLE D’UN CIEL COUVERT
A fouiller loin la terre
mes doigts m’ont dit laisse-nous recueillir de l’ongle
ce qui mit ce trait d’esprit au mouvement
abstraction si perceptible par l’entrée des pores
Chenal interne
emprunté par la résonance du mouvement perpétuel
L’habit de feuilles cousues aux herbes odoriférantes flotte au cintre de la baie
pan de voile d’un reste de brume imprimée
à l’haleine marquée d’un code entre nous
Tu avais attrapé un nuage pour t’en coiffer
avant de déposer votre reflet au miroir de mes larmes juteuses
Image aquarelle
Rien de ce qui se perce
n’exige une créole
pour faire étape à l’oiseau
Le vent en joue librement
en apnée
sur les traces des roues
Ta robe dans laquelle fourmillent les voyages au long cours
est restée accrochée aux cailloux des chemins sans frontières
des mues ici et là
paraphant chacune des étapes
Tu es d’ocre jaune
roussi aux frottements de nos silex
premier mot d’un silence
qui ne peut plus avoir d’âge
Caresses doucement relevées d’épices musicales
L’ô seul en porte mémoire au fond de son encrier
cette odeur des selles montées à cru figure à la proue.
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Niala-Loisobleu.
23 Août 2024

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