
« EMERGENCE BLEUE 4«
LAURIER A LA MUSE
NIALA 20/08/24
ACRYLIQUE S/TOILE 116X89
Une réalité enfantée par le rêve atteint sa majorité
les mois vides finissent par rendre souffle
Eluard mon initiateur à la Muse
ton poème « Au coeur de mon amour » (Recueil Capitale de la douleur) dépose verdict
devoir payer que d’injustice quand on a eu que de l’amour a versé dépasse l’erreur judiciaire
la vérité avant de mourir, m’importe seule
Je peins ma Muse sans abus de confiance
mon rêve d’enfance depuis 91 ans
Bleu si émergent qu’il exile ce monde dans son mensonge pour me laisser peindre tel que je suis
AU COEUR DE MON AMOUR Un bel oiseau me montre la lumière Elle est dans ses yeux, bien en vue. Il chante sur une boule de gui Au milieu du soleil. Les yeux des animaux chanteurs Et leurs chants de colère ou d’ennui M’ont interdit de sortir de ce lit. J’y passerai ma vie. L’aube dans des pays sans grâce Prend l’apparence de l’oubli. Et qu’une femme émue s’endorme, à l’aube, La tête la première, sa chute l’illumine. Constellations, Vous connaissez la forme de sa tête Ici, tout s’obscurcit : Le paysage se complète, sang aux joues, Les masses diminuent et coulent dans mon coeur Avec le sommeil. Et qui donc veut me prendre le coeur ? … Je n’ai jamais rêvé d’une si belle nuit. Les femmes du jardin cherchent à m’embrasser — Soutiens du ciel, les arbres immobiles Embrassent bien l’ombre qui les soutient. Une femme au coeur pâle Met la nuit dans ses habits. L’amour a découvert la nuit Sur ses seins impalpables. Comment prendre plaisir à tout ? Plutôt tout effacer. L’homme de tous les mouvements, De tous les sacrifices et de toutes les conquêtes Dort. Il dort, il dort, il dort. Il raye de ses soupirs la nuit minuscule, invisible. Il n’a ni froid, ni chaud. Son prisonnier s’est évadé — pour dormir. Il n’est pas mort, il dort. Quand il s’est endormi Tout l’étonnait, Il jouait avec ardeur, Il regardait, Il entendait. Sa dernière parole : « Si c’était à recommencer, je te rencontrerais sans te chercher. » Il dort, il dort, il dort. L’aube a eu beau lever la tête, Il dort. Paul Eluard D’ici, je retourne aux Tuileries rêver d’amour au Théâtre en plein air sans me laver aux bains Deligny ma Seine n’est pas polluée partout où je nage l’estuaire ouvre sur l’idéal. . Niala-Loisobleu. 21 Août 2024 |
Beauté.
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Les peupliers s’ils frissonnent ça n’est que pour ne rien perdre d’une sensibilité naturelle
Grindel éclaire toujours malgré les tunnels où la vie l’a obligé à passer
Je ne quitterai pas ce monde injuste sans avoir montré que je résidais dans un autre
La beauté profonde prend une humaine humilité dans ma main sans que la résignation y soit pour quelque chose
Les monstres finissent en déchèterie
Merci Ma, je t’embrasse ♥️
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Fabuleuse peinture Alain. J’aime beaucoup
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Merci Jean-Marc, tu touches au vouloir dire d’un sentiment qui m’accompagne au-delà du temps. Cette profondeur et son altitude qui forment un toit fertile
Débarrassé de l’aspect de suite j’en d’ante sans craindre à côté
Comme se déshabiller avant de partir pour retrouver la nudité de la naissance.
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nice
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Merci Wayne Wolfson.
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