LA PORTE VERTE


LA PORTE VERTE

Remonté à ça pour voir

alors que tu avais l’orteil à tremper dans la traversée par le gué

Parvenu à la fosse poplitée ce sursaut du mollet m’éclaira

Je voulais mieux que me souvenir, initier, trouver devant derrière en te découvrant au premier âge avant que disparaisse l’estran de marée-haute.

Entre les stèles à la diagonale du clocher où l’aïeule à la corde sonnait, j’ai reconnu la respiration de ton derme nu, rien d’absence d’herbe pour le précipiter, rien de caillou pour le bloquer,  tout était à ouvrir

Quand je marche au coeur de la forêt des mystères, un arbre est toujours au Centre, pour marquer de sa colonne la destinée du premier pas. Le juvénile d’une de tes mèches fait étendard., pendant qu’un orchestre barbare se remet à la chanson douce

Au bout de la flèche vibre le ruban de l’arc de ton balancement à joindre la flèche

en devenant toujours plus lourds, tes seins tendent à faire de ta diagonale la rampe de lancement dont les freins lâchent

C’est d’abord un bruissement qui vient des poumons, puis qui s’élance sur la pointe du pied, rompant avec la fragilité du talon d’Achille comme demander à se marier à l’Etat Civil.

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Niala-Loisobleu.

14 Août 2024