
« CHAMBRE D’EMERGENCE BLEUE 2 »
Au zénith du cagnât d’hier que du citron pour rafraîchir, la Place de Furstenberg m’a fait signe de loin, un ban entre ses arbres dans l’axe d’un compromis
Tout près de mes rencontres adolescentes matinales avec Eluard en me dirigeant vers le quai Malaquais par la rue Bonaparte pour aller à l’Ecole
La nuit est tombée en laissant la chaleur debout
Ce souvenir d’un soir à la Rhumerie de Mabillon, est remonté
Un légionnaire en partance pour l’Indochine voulant se faire tailler une pipe, cherchait la fumerie où Cocteau avait ses habitudes
J’ai tenté de rafraîchir la Seine
ce fût peine perdue
j’ai regagné ma chambre sous les toits, avalant un dernier vers pour une féminine émergence bleue qui conditionnerait l’air de manière à sortir de l’enfer autrement que par une vaine prière.
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Niala-Loisobleu.
12 Août 2024
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