PANIERS DU TEMPS


PANIERS DU TEMPS

Cette lingère dans les étages

court remplir les sachets d’armoires

L’âne brait en réponse à la question

du sol sec comme une trique à la rivière débordante

Cette musique d’un festival coiffe un paratonnerre à sa soirée

tandis qu’au verger de l’été présumé

la grêle aux abricots fauche le premier assaut à peine sorti de la tranchée…

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Niala-Loisobleu.

16 Juillet 2024

JE POSE MON VELO CONTRE L’HERBE HAUTE


JE POSE MON VELO

CONTRE L’HERBE HAUTE

J’ai fini mon tableau

« IMMATÉRIALITÉ BLEUE 2 »

je l’ai signé d’aujourd’hui

et le publierai demain

Je dois dire que l’insuline corrige bien les choses

Tarzan cherche toujours désespérément Jane sans que ça m’impatiente

A l’heure qu’il est un premier ministre ça bute à la quadrature mise en place

Jacqueline vole sans que ça dérange les mandolines

de son décolleté les oiseaux qui sortent dévoient les coucous d’un retour à l’expéditeur…

Niala-Loisobleu.

15 Juillet 2024

UN MATIN POUR SORTIR


UN MATIN POUR SORTIR

Des douleurs des hanches le moulu du dos s’avance

le bord de l’eau tend sa pêche au panier vide

Cet oiseau qui remue les branches de l’arbre mort

pourrait être porteur d’un message du génie caché dans sa boîte

Derrière la porte de son refuge

Lady Chatterley change l’eau de ses fleurs en se démêlant d’un retard de règles qui l’a tenu en gare.

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Niala-Loisobleu.

15 Juillet 2024

PARCE C’ETAIT HIER


PARCE C’ETAIT HIER

Chaque jour est comme nous

unique

je fonctionne pas aux saints du jour

et je me défile jamais

ses seins tenaient la route

et ils savaient se conduire

Aujourd’hui 14 Juillet je l’ai revue comme une flamme allumée

quand j’ai peint le bleu, me transpirait de tous les pores

alors j’ai embarqué naturel

et la page restera pleine sans que j’efface rien

Il monte, oh oui il monte à n’en pas finir de soleil, lui !

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Niala-Loisobleu.

14Juillet 2024

A TRAVERS UN RETOURNEMENT DES POCHES


A TRAVERS

UN

RETOURNEMENT DES POCHES

Du sel sur le pré

la pierre levée achève sa rotation au haras des Monts d’Arrée

Des cormorans s’apprêtent à plonger

nous voici invités à déchiffrer la tête des nuages

pour rattraper le dernier frisson au coeur de la paume et des phalanges

pulmonaire ce vent traverse le jardin de son cri

attisant les flammes pour que l’âme disperse ses t’aime sans rémission

dans l’écurie les bat-flancs hurlent aux coups d’érection de saillie de l’étalon…

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Niala-Loisobleu.

13 Juillet 2024

PAR DEVANT ET DERRIERE


PAR DEVANT ET DERRIERE

Un peu de vent, ma pensée se trempe dans le mouvement de la mer

partie

ça fait juste un an aujourd’hui

il n’y a d’arbres qu’à partir de la racine et de ponton que pour tes seins tant ils s’en balancent

on m’a dit qu’à l’époque

j’avais la main baladeuse

la cabane plantée dans le Moëze-Oléron

tempérament naturiste

tout le contraire de l’écologiste habillé comme un moulin à prières

que je me rappelle avoir tout essayé comme tu m’as dit ce matin après qu’on t’ait proposé un plan à trois chez les poêliers

Il a du genre à femmes, disait l’aînée une jouisseuse de jalousie

héritière frigide d’un père inconditionnel de partouzes

La dernière baleine que j’ai approchée remonte des profondeurs, évaporée

nous stagnons en lieu et place de marcher

le 14 Juillet ça défile

Je me plais à peindre ce que je veux sans couleurs de fausses-promesses, assurément sensible.

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Niala-Loisobleu.

12 Juillet 2024

RETROUSSE-CHEMIN


A DEUX JOURS DU DEPART DE JACQUELINE…

RETROUSSE-CHEMIN

Pointe d’Oc

la grande conche étale orgueilleusement la baïne en ouvrant sa gueule

décousant la lande des bruyères en se déchaussant du rail populaire

Où sommes-nous murmure Paul

à part des reptiles qui sifflent et se faufilent, on ne voit plus qu’un rempart sans qu’on sache où est passée Anne ?

Qui sommes-nous, ajoute-t-il ?

Cette dérision qui, soi-disant abroge, redonne au Président un aplomb qui donne à la Divine Comédie les sempiternelles mêmes ficelles

De toute ton âme , tu es là

Jacqueline

ta voix traversant le jardin en criant Alain

me transperce

tu es avec moi

l’artiste que tu as élu

ce grand tableau ne peut pas rester muet

il lui faut chanter l’alleluia authentique en se défaisant du mauvais rap

qui vous kidnappe vos enfants !

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Niala-Loisobleu.

11 Juillet 2024

L’AIRAIN MARQUE UNE PAUSE


L’AIRAIN MARQUE UNE PAUSE

Les côtes partagées entre un temps couvert et une lueur sur l’écume journalière, le symbole des outils marque l’intention sans détours, au contraire des têtes d’épouvantails que l’élection a eu front de placer en tête

Les visages ne peuvent mentir à la différence des sophistes de l’aigreur

C’est on ne peut plus con fût, une salade décomposée

La cage ouverte je donne à mes reins un temps de reprendre haleine, la pelle et le plantoir à portée de mains.

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Niala-Loisobleu.

10 Juillet 2024

A LA JOINTURE DE L’OS


A LA JOINTURE DE L’OS

J’ai mes eauxl

le ciel est couvert

quelque chose

mais quoi attend

les baleines remontent

notre pays descend

la douleur de mon squelette

vient de la bêche de mon jardin

du plus profond de la végétation

le bleu approche poussé par la faim

il n’est que 17 heures quarante trois…

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Niala-Loisobleu.

9 Juillet 2024