INTENSITÉ
Les indécis laissés à l’indécision qui caractérise leur errance, je prends mon petit-déjeuner à pleines dents
A la manière de l’amoureux qui commence par croquer la femme qui est sa tasse préférée
Je t’aime de vivre sans idée de record
Niala-Loisobleu
27 Juillet 2024
Vincent Van Gogh
PAROLE DE NON-DIT
On ne le voit pas
mais ça monte
une pierre posée sur une autre
mis à part l’herbe
qui y a vu l’esquisse d’un projet de montagne ?
Certainement l’arbre au moment où sa racine à trouver l’ô vers.
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Niala-Loisobleu.
26 Juillet 2024
BOUÉE D’AMARRAGE
Au sommet de ce point de vue
aussi loin que l’on puisse voir
tout trouve le moyen de réunir l’épars des doigts
Quand la pureté de l’air transperce l’irrespirable
le chenal qui se forme soulève les seins d’allégresse
au point d’en faire des poissons-volants
En bande les vignes remontent les a pics
tenues par leurs vrilles plus volubiles qu’une conversation de trottoir
il faut dire que ce qui procède de la pierre lève autrement qu’une diatribe de prétendant
Ce bétail qui fait sonner les clochettes
donne à l’aboi du chien la quiétude de la garde
Couleurs du temps que la main couvre en gardienne.
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Niala-Loisobleu.
26 Juillet 2024
« APPROCHE CATHARE »
NIALA 25/07/24
ACRYLIQUE S/TOILE 65X54
Regarde comme le soleil roule
mais il recule
t’as raison on se croirait revenu aux Femmes Parfaites
retranchées haut dans un château de l’Histoire
tant la situation avalanche
à tout recentrer sur des Olympiades
Mais où ce qui importe c’est de pas participer
Ah ces problèmes d’Eglises quel bordel
Autan que je reste en Occitan
pour sortir d’affaires
plutôt que de prendre la route où les corps vont en bière.
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Niala-Loisobleu.
25 Juillet 2024
COULEUR DE SEL
Quand la fleur au marais se distingue du bouquet, l’oiseau ensache l’iode pour d’une couleur de rouille pimenter le marais.
Niala-Loisobleu.
25 Juillet 2024
EMBARQUE D’AUTAN
Le tant s’y prête
alors sors ton cheval pour les Corbières
le raisin y grimpe
mieux qu’une idée fixe l’heur à l’impossible
Les jambes des bateaux en apnée
sont allées et ont trouvé
le corail de l’anémone au fond de la coquille
Si tu peins
fais tremper tes douleurs hors des frontières de la barrière poétique…
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Niala-Loisobleu.
24 Juillet 2024
HENRI MATISSE
LES DEUX PORTES
Côté rue
la façade
un trottoir pour la vitrine
Côté jardin
le théâtre où se joue toute la scène
Au milieu les couloirs à traverser en revêtant au fil des pièces les vêtements d’attitude adoptées
Que faire des mains
les rentrer ou les couper ?
La charrette qui avance traverse l’espace en caravansérail ambulant
foire des campagnes au diapason bricolé à la hâte
la question que tu te poses en lisant le journal tombe à plat au milieu d’une désinformation qui ferme les nouvelles de son coeur…
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Niala-Loisobleu.
24 Juillet 2024
FACE À LA COULEE
La manière a changé depuis qu’on m’a appris à dire bonjour
Aujourd’hui une maison peut-être effacée par le ruisseau devenu fou
Le temps joue avec les allumettes
Puisque que c’est ainsi que les hommes vivent je tourne le dos aux leçons de morale et repoussent les butors du pied
En peignant l’arbre avec ce qui bat sous son écorce je reconnais la seule politesse.
Niala-Loisobleu.
24 Juillet 2024
« LES RUDÉRALES »
NIALA 23/07/24
ACRYLIQUE S/TOILE 61X50
Il fallait s’y attendre
mon Intime Conviction
est entièrement attachée à l’Esprit du Poète
en l’occurence Harry Szpilmann
dont la sensibilité trouve le langage de mon ressenti
Elle se devait donc d’exprimer correctement ma pensée
Les rudérales, plantes des lieux laissés à la friche sont libres de faire ce que notre société a perdu le pouvoir d’imaginer dans sa cupidité
Courageuses elles défient, s’hissant en barricade au milieu des rues de racolage
Libertaires humanistes qui refusent le désherbant de pensée
Amoureuses sans préjugé hypocrite d’une règle de conduite sectaire de doctrine
Plus folles que l’enfant qui dessine à main levée
Elles enjambent les grands principes du complot politique
Cette fois je laisse à cette toile son cul nu, dans le plus simple appareil de la tendresse émotive, comme j’ai aimé Jacqueline en toute intégrité.
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Niala-Loisobleu.
23 Juillet 2024
HENRI MATISSE
L’INTENTION DÉCLARÉE
A vouloir connaître
de ma veine
ta lèvre haute
Tu n’es là
que du vouloir
être présente
Je marche sur des poignards
acérés
quand tes seins quittent
l’enclos des muselières
Dans le monde absurdement contraire
où les lises se tiennent à la fenêtre de l’horizon
Tu as besoin du silence
du caillou qui lève
auquel ton coeur demeure tout oreille
J’ai pas changé une fois de couleur
pour garder la clef
je ne changerai pas de contrée
et être à l’arrivée de ton amble avancé
Je te bois de tout prêt
source neuve du chemin avancé
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Niala-Loisobleu.
23 Juillet 2024
Niala-Loisobleu 
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