CHABADABADA


CHABADABADA

La rue où je traîne mon mystère vient de la sortir de son stationnement

Anouk

une élégance

cette grande et belle discrétion

un autre temps

ont pris le volant rejoindre Trintignant

Lelouch avait vu clair

Demy me tremble tout au fond de la voix

C’est en corps plein de ces valeurs, Aimée, que le chemin demeure.

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Niala-Loisobleu.

18 Juin 2024

D’AFFLUENCE


D’AFFLUENCE

Courant aux quatre coins mon rêve dépose son orientation sur la table

Sacrée cène

Les croix seront gravées sur les crosses des Pèlerins du tympan Roman à la première coquille de Compostelle

Orages avalés par les tournesols

L’amour est juteux comme un panier de cerises aux oreilles débouchées

Ah quand la proue tend ses seins à la vague, on voit des mâts s’envoler les albatros vers l’Anne qui guette à quai

La vie neuve me regarde,superbe et dévêtue des cons comme un nouveau-né qui pousse son premier cri au passage de l’âme de Jacqueline debout sur un étalon andalou de Cadix

Voilà un appel du 18 Juin !

Niala-Loisobleu.

18 Juin 2024

CHEMIN DES DOUANIERS


CHEMIN DES DOUANIERS

La mer va plus loin qu’une coalition dans l’esprit de rassemblement autour d’un changement.

Quand le granit affiche en rose ses rochers, couché sur le dos, je ferme les yeux sur la lande sur toutes ses têtes que les nuages présentent

La divine comédie répète avant la générale – avant que je remange de l’oignon, je crois en l’insuline pour me rendre la force perdue dans les eaux qui débordent…

Niala-Loisobleu.

17 Juin 2024

SOI-M’AIME


Un grand morceau de ce printemps à soi, savouré sans regarder qu’il pleut

Un point c’est tout

Les fruits de ton arbre, mon gars, dessinent à partir vers un autre bleu

Le sucre de cette datte corrige ton désert en estran amoureux.

Niala-Loisobleu.

17 Juin 2024

DE VENT DERRIÈRE


De la couleur qui me traverse j’avance en me tenant au symbole des fleurs qui s’apprêtent à éclore

Chantier ouvert face aux heures que le temps ignore, l’eau se change continuellement à présent tant et si bien qu’il faut s’entourer d’un fournisseur de soleil

D’un vase, l’Histoire de France en se brisant, me fait penser aux fables de La Fontaine

Mais au zoo de La Palmyre est né un couple de loutres

Comme un ressac dans lequel on sème les cendres de la table des matières pour trouver l’histoire permettant de s’endormir

Il y a des voix qui font pleurer

D’autres relèvent de paresses

Cette femme qui danse dans ma guinguette de bord de Marne me tient comme en java en bleu…

Niala-Loisobleu.

16 Juin 2024

DE GOÛT SÛR


Du lit à la cheminée ton corps se laisse sourire

Le tapis vole au-dessus des vagues de toits

Les belles montgolfières de ta poitrine quittent le sol sans bruit sous l’oeil attendri des vagues qui donnent à boire

Il ne peut s’agir que d’amour en heureux concours.

Niala-Loisobleu.

16 Juin 2024

Devant, je vois s’avancer la paix


Le mur est disposé à fleurir

Le convoi d’embrouilles qui congestionnait la sortie des papillons a desserré les dents

Lutine, Jacqueline a mis à la trappe un penchant infondé pour le trublion influenceur

Des sabots ramènent de loin le balancement de croupe propre à la pouliche

Au fronton des escaliers les marches vont suspendre les graines d’un espoir revisité vissé à la rampe

Le sucre muscule ses trajets d’une érection saine retrouvée

L’oiseau qui va à la branche vole en tirant l’île sous son train d’atterrissage

On ne vit qu’une fois pour bien viser ce qu’on laissera derrière soi…

Niala-Loisobleu.

15 Juin 2024

« D’UNE M’AIME BOUCHE » – NIALA 15 JUIN 24 – ACRYLIQUE S/PANNEAU 40X50


« D’UNE M’AIME BOUCHE »

NIALA 15 JUIN 24

ACRYLIQUE S/PANNEAU 40X50

La mer sortie de la plage à la dernière marée

le marais à perte de vue dormait dans l’herbe genre Brouage

il a fallu refaire la conquête du Saint-Laurent pour dépêcher la baleine

et courir à l’échauguette retrouver l’âme de son histoire d’amour victime de ragots

Comme les oliveraies, les orangeraies, les palmeraies, catapultons des portails de contrebande aux seins des montagnes

Le puisatier à deux langues va forer jusqu’à l’éternelle nappe

je me sens debout comme la saillie d’une noria brettelée à l’âne.

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Niala-Loisobleu.

15 Juin 2024

NOUS Y VOILÀ


NOUS Y VOILÀ

Sorti de l’inconnu par l’intermédiaire de l’infirmière quoi me tire du sommeil, j’émerge à la vie

Et sort du lit

Grâce aux autres

J’avance

L’amour par la main me tire du naufrage !!!

Niala-Loisobleu.

15 Juin 2024