DU COFFRE A JOUER

Le grenier est en haut de l’escalier

Quand je suis entré les araignées m’ont guidé

pour retrouver le coffre

où les vieux jouets poursuivaient leur rêve

au coeur des maisons blotties entre les arbres

Ce qui grouille ici

a de ma jeunesse le don de la volupté

le cheval tend à croire à la steppe sauvage où se plante la yourte

autour d’un feu intérieur traversant les contrées mortes écartées de la mer

L’heur du retour au bien-fondé a sonné

dit Jacqueline, en secouant le tapis pour se lâcher les seins à l’air-libre

C’est charnu comme un conte illustré d’Andersen pour adultes consentants

Il faut dire que de côté-là ses arguments ont des moyens de transport à rappeler une vieille histoire de verges d’Aragon

L’étude avance à grandes enjambées plus que porteuses

pour réunir des années en un hymne à une vie pleine à mourir

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Niala-Loisobleu.

25 Juin 2024

Photo Niala : l’oeuvre au matin du 25/06/24