ANIMAL REGARD


ANIMAL REGARD

Sur des branches mises pour le plaisir de l’oeil et le confort de l’ombre au temps de ma jeunesse, mon dos coulait tranquille à s’allonger dans les chaises-longues de l’été de grandes vacances où je partais moissonner en campagne. La ville mise en gardiennage pour trois mois.

De nouveaux oiseaux venaient de leur plumage donner un mélange de couleurs assorties aux champs, aux bois et aux rivières pour des bains d’apprentissage de notre nation. Dans l’accent, les coutumes remontaient les jupes pour dévoiler l’intime de l’origine. En croisant leurs moulins, les garçons des villes et les filles des campagnes apprenaient à moudre sans coloniser.

Puis tout a trouvé à se faire à la machine. C’est le bruit qui a fait disparaître le musc.

Sur la toile blanche d’aujourd’hui, mes villages ajoutent des visages de ce voyage personnel durant lequel l’idéal a fait que les meules sentent la luzerne et les chemins le chien.

Niala-Loisobleu.

22 Juin 2024

Vos commentaires seront toujours les bienvenus

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.