La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Autour et jusqu’à dedans, les sonorités mystiques s’entrechoquent
la pluie est là, ç c’est rien de nouveau
tombent en revanche un feu d’artifice de choses on ne peut plus vraies
cette fois c’est sûr je suis attendu de l’autre côté de la porte
ça va naître
mais pour ça l’ésotérisme oblige à passer par la mort
Tu es parti rejoindre l’espace inconnu, mon ami, mon frère, triste nouvelle, mais je t’accompagne sans être venu t’accompagner, faute de jambes
rassuré par ton expérience du pilotage en qualité de Colonel de l’Armée de l’Air, tu attériras au bon endroit
Ensuite retour à Jacqueline pour clore la succession
le voyage aboutit, tu m’ouvres en grand
La peinture subit de terribles secousses, voilà un nucléaire qui me rappelle deux scientifiques de l’eau lourde plus pacifiques qu’enragés par la guerre
C’est grand bleu devant
changement
puis temps d’arrêt pour laisser la femme qui arrive sortir de son ménage brute de fonderie, les jauges prises et le net poussé au point de rentrer dans l’Atelier. Plus vivant que des seins accrochés dans l’arbre pour simuler l’Etat d’Esprit non-résolu
une oeuvre décisive ça se laisse aller à sa vitesse sans la cravacher
Le voilà bien le changement capital qui sort des placards pour embrasser le soleil sur toutes ses faces
Les petites marguerites pointent leur nez sur la Chaume
la fatigue ressentie est de bon aloi
cette journée paiera en installant sa pensée positive, qu’il pleuve ou non, que l’état des lieux se détériore de plus en plus, sans attendre que de moi que ça change, fini d’être pris pour un zombie, je vis, je vis, je vis…
Mon pays n’est pas d’ici, tout au moins d’ici-bas. Ce qui fait que les septiques et toutes autres fosses, n’ont pas à s’interroger sur le comment con fait pour y aller. On n’a que ce qu’on mérite. Qu’ils restent là où y sont, c’est leur place. La mienne est l’ailleurs de pierre, donc je polis.
Bonjour à la dame…
Je me rends à la Plaine des Jarres autrement que par l’inaugural crash d’air France, sans un ersatz, au volant du zinc à Ulysse, pour me refaire un plein d’air de mine de rien, fait de satisfaction, à pieds, pas en auto. Un air d’aimer jouir de la vie sans nécessairement avoir besoin de poudre aqux yeux, où fumées magiques, pour tenter d’y parvenir. juste avec trois gouttes de naturel bon sens.
Tant qu’il y aura des hommes le bonheur sera illusoire. Et au vu de depuis quand ça dure, m’arrive de frémir en pensant que la terre aura cessé d’être avant que les pseudos soient toujours les élus.
Alors, Mars, Dieu de la Guerre, tâche d’être à la hauteur de l’attente…
Un soleil brille en moi à faire enrager Saturne et malgré tous ses efforts à pourrir l’existence, aujourd’hui je pars bichonner ma Chambre d’Amour en refaisant la peinture.
Palimpseste.
Il faut corriger les fautes d’une histoire qui n’est pas la bonne. En matière de fiction, l’amour tient dans la vie la place d’honneur. T’es plus souvent mis dans la case Cocu que dans le lit de la Muse. Entre les paroles et le passage à l’acte c’est le Poignet de la Veuve qui occupe toute la scène.
Bernique.
Putain qu’est-ce que ça peut coller au rocher !
Alors je pars au-devant de la marée en hâlant mon canot pour assurer le courant qui mène au Levant.
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