La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
La douleur du dos avec laquelle je me lève sans consentement doit accepter l’arrivée du printemps sans mettre de conditions à l’envie de jardiner la toile qui me monte à la main gauche
Mes fleurs comme conductrices, c’est mon choix d’attelage
Le nez au plus profond de l’herbe ouvre-toi grande verte campagne !
des mots égarés au hasard d’une pertinence prétendument avancée
du désarroi de la société qui se masturbe sans se croiser pour faire l’amour
il n’y a rien de comestible
De la toile au chevalet me voici de retour pour bâtir de vrai sans désir de frimer
L’ombre profonde est derrière la lumière comme l’arbre est au-dessus de la Beauce céréalière
quand mes jambes s’abstiennent je trouve dans l’éclat du regard d’une compréhension totale
motif à vivre selon l’ordre de la nature qui a ses prédateurs dans l’unique but de réguler la présence des races
Pas dans de fallacieux discours d’un qui n’a pas tenu une seule de ses promesses et nous interroge sur le bien-fondé de déclarer une guerre qu’il a déjà engagé.
J’accuse l’amour d’allumer ces voies comme le font les naufrageurs pour piller le chargement d’un naufrage
Cette journée d’hier fut le dernier remake d’une situation qui se répète depuis 55 ans
Renouvellant par décénnies alléatoires des temps d’arrêt jusqu’à la venue de la prochaine
la maudite femme qui se trouve au point de départ est maléfiquement indestrutible
Ce que j’ai fait est toujours demeuré correct, alors qu’il ne s’est agit à chaque fois que d’un traquenard au bon sentiment, passible de naïveté que je refuse de couvrir
Si aimer ne mène qu’à se faire abuser
je me préfère être celui qui va jusqu’au bout et finit tout ce qu’il a voulu faire
Les semaines à venir sont au carrefour du chemin qui dure et de celui qui meurt
Laissez-moi choisir celui que je prendrai sans chercher à m’endormir.
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