
DE MA MAIN-VEUVE ATTACHEE AU SACRE
L’aire de stationnement où la vague nuageuse circule
dispense le bruit de sa charpente
La proue engoncée dans des soies persanes
vieux tapis qui mouline ses marées singulières
Mais qui suis-je ?
Je ne suis que l’un dans l’autre que je cherche
une attente de réponse
Au bout de l’anneau la gaffe court à l’abordage
du prochain lin pour l’amarrer au chevalet de mon quai
Me voici dépassé du monde ?
Ah bon il y en aurait en corps quelque reste ?
Ne rentre pas dans la dérision des autres
reste dans ton écurie, vieux bourrin
Vas-z’y ballade là ta main
laisse-là gober les rondeurs d’un cerf-volant
d’une plaine aux seins proéminents
et colle à ta chaise le cul d’un rêve qui ne se cache pas dans l’absence
ton sacré ne se lave pas les pieds parce que c’est Pâques
Il est propre parce qu’il est étranger à tous dogmes, il est vivant face au néant des Hommes
Alors cours l’herbe en authentique enfant de putain de ce monde…
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Niala-Loisobleu.
31 Mars 2024
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