
« LES RAISINS » – PIERRE BONNARD
LA PLACE
Autour de la forme du cerisier je me laisse mener par les fleurs qui l’envahissent comme si de rien n’était
sa forme ostentatoire pousse l’envie taraudeuse
grand frisson de la grappe
tous les couloirs de mon corps se pulpent grain à grain
Bien que le temps soit pourri ça n’affectera pas mes Pâques
je crois pas
j’arpente le jardin d’une voix qui joue avec tes seins
quelle pétanque dis-donc Fanny
Tu ris à plein ventre
en faisant semblant de fouiller l’herbe pour trouver des oeufs
le chien copié-collé comme une peinture de chambre de Pompéi..
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Niala-Loisobleu.
29 Mars 2024
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