
RECUL DES TERRES
Du noir d’où je m’éveille le bruit de tempête agrandit les marées en cours
galets qui roulent
sable qui vole
l’écume qui ourle la première vague avance la grande tapisserie de l’océan à la falaise
Comme contre la jetée du port , en déferlante
une vieille histoire d’amour s’accroche au bastingage
en traversant le pont comme une boîte à musique qui ouvre la musiquette
Dans cette dispersion qui sépare les gens des gens, le bois de châtaignier dresse sa palisse
la dune retient dans son intacte mémoire, la foi joyeuse de l’enfant qui courait sans imaginer perdre l’entité que ses pieds foulaient.
.
Niala-Loisobleu.
11 Mars 2024
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.