
PROMENADES DANS MES TIROIRS 4
NORIA
Qui tient la main de l’outil du chemin sans s’en faire, au centre de tri ? L’humidité qui ronge l’air d’un temps lourd coule le long des tempes forestières en parallèle à l’asphyxie animale du grand singe. Dans la salle obscure du fond, la forme racole pour un transport à l’air libre avec sa patinette à la mode. Que la corde libère cette douleur qui retient.
Le violoncelle ventre ses étages, descend palier par palier
les cinq étages de la chambre que tu as sous toi
jusqu’au buffle qui tire l’eau à la rizière.
Les murs gémissent sous l’archet des portes cochères menant au frémissement des pores dans la levée de chaîne des marées. Avant le cri des mouettes l’enfant pose la quille à l’eau comme la douve qui protège son château lèche le rempart sec.
Niala-Loisobleu – 10 Juin 2019
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