QUATRE COINS DU VENT


QUATRE COINS DU VENT

C’est deux mains qu’il fera beau ?

De l’arbre couché à la branche qui flotte

la force des géants

kaléidoscope chaque instant de la manière d’être

absent et présent se conjuguent concomitamment

Deux moineaux sortis des cages du quai aux fleurs dérivent de vase en vase

plus ou moins fétide

blanc et rouge à l’encan des robes à rayures

il me vient le désir de mettre les mots qui conviennent sur ce bégaiement du temps

ouvrant la bouche cousue de ta trousse pour en sortir une plume qui vol en corps.

troussée jusqu’à l’épis capillaire pour cacher la tonsure.

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Niala-Loisobleu.

2 Mars 2024