
LES GRÂCES
Accroché dans le penchant de l’arbre
le fruit demeure la nature de ce que je cueille
comme l’abeille est l’élue de toutes les gardiennes
Quand de la tige se redresse la voix contralto du printemps
sous l’écorce la sève monte les marches du palais sans s’agenouiller
Dans la haie du bocage le désir d’aimer abrite sa parade toute en grâces
sans suivre les légions dans leur boulimie de conquêtes
Comme la mer se roule sur le sable
j’aime faire de tes charmes mon château hors d’Espagne
que l’iode fasse planer ses chaleurs en avant des grilles
comme la chienne sortie retient le tue-l’amour à la niche…
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Niala-Loisobleu.
8 Février 2024
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