La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Garder les yeux vrais et purs sur un paysage trompeur c’est malhonnête
C’est si beau de voir une vallée comme celle-là s’étirer comme un poulain qui vient d’être lâché. Que de savoir que c’est faux c’est devenu insupportable
La comédie donne un goût pitoyable au plus tendre décor
Dans le couloir d’un dimanche qui ouvre la portière sur tout ce qui se perd, je m’accroche à l’élastique de cette culotte enlevée pour y voir Claire
Le train redeviendrait ce merle qui siffle-moqueur aux suppressions de soleil
Là, sur la chaise, juste avant l’exil, où ton ventre étale son herbe jusqu’aux confins des aisselles, j’irai goûter la joie de gravir les meules qui bossèlent la fenaison du parfum des luzernes
Sur la dernière feuille de l’hêtre, pour sentir battre les abeilles ce qui n’aurait rien d’anormal au coeur de la ruche
Accroche-toi au dossier sans harcèlement médical
Juste par la route du tétard, dans sa mare de lentilles, qui saute sur le nénuphar en porte-avion dans tes Sargasses
Je vois cette prochaine-lune venir comme s’aligne l’argumentaire du désir de vivre debout en bout à cheval sur l’arcane gérée depuis bien longtemps au tempo du sein du jour
En absence de reconnaissance absolue on rencontre des êtres qui sans consanguinité témoignent d’une aide généreuse hors-norme qui a disparue de la morale éradiquée par la coutume de l’enseignement
L’ingratitude a atteint l’enfant avant qu’il atteigne jamais l’âge adulte
Faute de justification criminelle la mère du fils installe l’inceste inventif qui instruira l’accusation du père
La haine a pondu son œuf par la voie nouvelle de l’infanticide…
La fleur rouge qui tient dans la coiffure est détachée de l’impression, elle se perd dans une invisibilité en mouvement
Qui a chapardé les points d’ancrage pour qu’on en soit à ce point de dérive ?
Les cleptomans du grand boulevard accaparent la sureté de soi
Jusqu’aux oiseaux qui finissent par migrer des branches fortes du quai pour chercher où se mettre au sec
De voir tes mains sur ta poitrine, je crains que tu t’nquiètes de savoir si tes battements de coeur sont toujours à résidence
La rue des Morillons voit l’affluence monter vers les Objets-Perdus et le nettoyage des coeurs tagués est mis en chantier par les Services Publics dans tous les lieux dévastés par la pluie
Noël booste l’arnaque, ce qui n’arrange rien pour la foi qui s’effondre au moment où il ne faut surtout pas laisser l’espoir prendre le chemin de la drogue
Je m’offre chien-renifleur de ça-peint avec ses boules et les guirlandes accrochées au ventre…
Haut-lieu de l’indifférence et du contact simulé je trouve que l’absence du moindre dialogue sur l’article témoigne de désintérêt pour les choses dites à voix haute sur internet
J’éloigne la pluie sans savoir ce que l’alluvion a derrière la tête. Au sujet de l’état de la nappe on dit pas si elle est affleure ou unie à un système coercitif. Mais on ne peut mentir quand la situation passe entre nos jambes en flottant comme jamais. La première dame ne pourra pas toujours tirer son homme de la noyade et mettre du gui au-dessus de la table de sa salle-à-manger comporte un risque d’écoulement d’eau auquel seules les assurances trouveront de quoi gagner quoi qu’on dise..
La chance c’est de plus en plus une entreprise malhonnête. Tout à commencer par les prières c’est du détournement de fond d’épargne. Que les dieux réintègrent leur cour de récréation, c’est ce que je souhaite, juste pour une trève qui ramènerait les enfants à des jeux de leur âge, et non à un assassinat entre eux par jour. Je ne suis pas pour qu’on castre les croyants. La liberté de penser doit régner, mais juste celle de penser, pas celle de dériver. Pour parler d’autre chose que les médias, j’arrête là.
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