
ENCORE UN PEU
Dans le couloir d’un dimanche qui ouvre la portière sur tout ce qui se perd, je m’accroche à l’élastique de cette culotte enlevée pour y voir Claire
Le train redeviendrait ce merle qui siffle-moqueur aux suppressions de soleil
Là, sur la chaise, juste avant l’exil, où ton ventre étale son herbe jusqu’aux confins des aisselles, j’irai goûter la joie de gravir les meules qui bossèlent la fenaison du parfum des luzernes
Sur la dernière feuille de l’hêtre, pour sentir battre les abeilles ce qui n’aurait rien d’anormal au coeur de la ruche
Accroche-toi au dossier sans harcèlement médical
Juste par la route du tétard, dans sa mare de lentilles, qui saute sur le nénuphar en porte-avion dans tes Sargasses
Je vois cette prochaine-lune venir comme s’aligne l’argumentaire du désir de vivre debout en bout à cheval sur l’arcane gérée depuis bien longtemps au tempo du sein du jour
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Niala-Loisobleu.
10 Décembre 2023


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