
NU SUR FOND DE JARDIN – AMEDEO MODIGLIANI
DESCENTE DANS LA RUE
Par la porte cochère de mon envie d’aimer en corps, je quitte l’arrière-cour du local à poubelles du temps présent et sors à la rue mettre mon idée solaire au service de mon quartier résident
Un cheval pour monture, des soupirs sous les ponts, des mouettes pour le ressort des envols, à la porte des vitrines « Le bonheur des dames »aux étals, un écrivain-public pour les bancs à publier, un orgue de Barbarie en stationnement à l’entrée du jardin où Amédéo allume son droit de réparation à la mort de sa Jeanne
Ma folie pour domicile éloignant l’interdit de marcher sur les pelouses du Jardin des Plantes d’Anaïs Nin pour cause de pudibonderie
Ce grand bassin de plaisance, centre de formation des prochains loups de mère, escadre de la Côte Sauvage où le sable à la peau ne crisse pas entre les dents, vertiges débarrassés des Méduses, là où le ras d’ô ne se nourrit plus à la courte-paille mais au libre-échange
Plus de baïnes aux relais Mickey
Justice est fête, les naïades des chantiers navals ont la peau mate des amoureuses débarquées des chars-à voiles !
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Niala-Loisobleu.
30 Novembre 2023
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