En tirant ma brouette du coin pluvieux, j’ai le sentiment d’avoir tenu au sec les pensées qui cherchaient de quoi connaître un sort non résigné
La voix d’ô de mon port en s’écartant des sirènes, bouche d’un liège le cru de garde à faire vieillir
Quelque part sous la robe de la rade des enfants passent sans blanchir
Et c’est dans le coeur de la pierre que vibre je pense le transbordeur d’idées autres
Ce que le bout des doigts rapproche du coeur de la paume entre sans tricher dans la ligne profonde de vie sans rien réclamer
C’est en saudade que je traverse ce passage désert pour me sentir entouré, allant vers l’île solaire de plein gré.
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Niala-Loisobleu.
27 Novembre 2023


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