
CONTRE LA GRANGE
Contre la grange, dans ton odeur florale, ce cheval
En corps fringant
L’oiseau rase
Les vieilles charrues
Du fond du sol sa clef ouvre l’étui d’unE guinguette
Autour des tables les dimanches au bord de l’eau en brassées dans le cou, valsent
De vingt-ans j’arrive à quatre-vingt-dix, assis sur un bord de cheminée saisonnier
On est parti sur la plateforme de l’autobus sans demander l’arrêt au terminus en passant devant
Les moissons, les vendanges, les embarquements aux grandes pêches, dans l’odeur du dernier trèfle de ta fourche pour le saut à l’élastique se sont cochés à nos crosses sans saigner à la grimpée des années
La beauté du fado l’emportant sur le raté d’une histoire avortée, on continue la traversée…
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Niala-Loisobleu.
25 Novembre 2023

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