
LES DOIGTS REMIS
SUR LE CLAVIER DES DENTELLES
Au plus tendre du temps sans que le vent dérange l’escalade du genou à l’aine, me remonte avec la jupe l’échappée de l’herbe par la bordure de dentelle
Le blues qui cogne de la poitrine des arbres draine le loup de la forêt profonde
Je me rappelle les paroles en muet dans les secousses sorties du galop de cheval montées à cru durant toute la parade
Mon oeil, celui qui a mal, se rafraîchit ses brûlures à la vue de la source offerte
sans interrompre l’envol des oiseaux depuis les hanches de la poterne de la caverne
Le tunnel est naturel
les enfants peuvent accorder leurs rondes aux guitares jusqu’au bout de la nuit et se baigner à minuit dans la plus blanche nudité
Mes doigts au clavier d’une cuisse reprennent l’escalade expurgée de l’agression actuelle, en osmose animale avec la plaine végétale âgée de millions d’années…
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Niala-Loisobleu.
2 Novembre 2023

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