
Herbages lointains
La verdure traîne un nuage assourdissant son rire de jeunesse en boitillant pendant qu’assis dans l’impasse d’un jour arrêté je parle tout seul. On est où me demande la voie close ? Paradoxal cadran solaire qui cherche à mettre l’heure aux veines de mon poignet. La maison n’est plus habitée que par des vieux films durant l’entracte privé d’exquis mots. Un perroquet nu dans le hall d’entrée tourné vers la porte répète sans cesse : Oui, entrez…sans que ça sonne. Au bout du couloir les arbres en perdant leurs feuilles vont s’y mettre aussi. Je ne reconnais rien de ce qui méritait le nom de rentrée tant tu manques au concept que j’en ai.
Niala-Loisoblleu.
2 Septembre 2023


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